JEAN-PIERRE Fridner

Nom: 
JEAN-PIERRE
Prénom: 
Fridner
Type de membre: 
Doctorants
Photo: 
Sujet de thèse: 
«Analyse comparée de la gestion des risques naturels majeurs dans les communautés d'agglomération Grand Sud Caraïbe (Guadeloupe) et Espace Sud (Martinique) : typologie politique et administrative d'une nécessaire résilience »
Directeur de thèse: 
Pascal SAFFACHE (directeur), Olivier DEHOORNE (co-directeur), Yoan PELIS (co-directeur)
Présentation de la thèse: 

 

Les risques naturels majeurs tels que les ouragans, les tremblements de terre, les tsunamis et les éruptions volcaniques constituent une menace constante pour les îles des Caraïbes. Compte tenu de la fréquence élevée des perturbations cycloniques, les Antilles françaises constituent d’excellents laboratoires pour analyser les effets directs des ouragans (Pagney et Léone, 1999). La Guadeloupe et la Martinique, classées en France en zone de sismicité élevée, restent vulnérables malgré les progrès de la géophysique, et la culture du risque sismique est encore récente (Mavoungo et Saffache, 2007). A cela s’ajoute le changement climatique qui aggrave leurs situations. Plusieurs études scientifiques ont pris en compte la situation des territoires insulaires face au changement climatique, particulièrement vulnérables en raison de leurs structures socio-économiques, politiques et administratives spécifiques. Sans oublier les contextes environnementaux et géographiques de ces territoires. Cette vulnérabilité est plus ou moins accentuée en fonction de leur position géographique et de leur isolement à plusieurs niveaux (Bouchard et al., 2011 ; His et Timothée, 2019).

Certains modèles de gestion préconisent des stratégies de gestion axées sur des mesures non structurelles, comme les instruments juridiques de contrôle de l’utilisation des sols, Plans de Prévention des Risques Naturels [PPRN] et Plans Locaux d’Urbanisme [PLU]. Ainsi des approches participatives, selon lesquels « plus les habitants sont impliqués dans l’élaboration des plans de gestion, plus leur confiance dans les autorités extérieures est grande et plus l’efficacité de leurs actions en cas de crise est importante (Ricci et al., 2016)». D’autres préfèrent les méthodes structurelles surtout dans certains endroits. Ces méthodes peuvent être appliquées aux zones exposées avec des risques bien définies, telles que les inondations, les couloirs d’avalanche (coulées de boue) et parfois les volcans (Léone et al., 2010).

La Guadeloupe et la Martinique, étant deux territoires à fortes contraintes exposés à des aléas naturels similaires, confrontés à des enjeux vulnérables comparables, peuvent avoir toutefois des particularités dont la mise en évidence et la comparaison aideraient à une compréhension globale et circonstanciée (Bénito-Espinal, Douris, Dumont, Guibert, Jabol,  Lalubie, Nachbaur, Pélis, 2016). D’où la nécessité de comparer les communautés d'agglomération Grand Sud Caraïbe (Guadeloupe) et Espace Sud (Martinique).

Co-direction: 
Olivier DEHOORNE (co-directeur)
Yoan PELIS (co-directeur)
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